stradiot

estradiot [ ɛstradjo ] n. m.

• XVI^e; it. stradiotto, du gr. stratiôtês « soldat »

♦ Hist. Soldat de cavalerie légère, originaire de Grèce ou d'Albanie ( XV^e-XVI^e s.). — On dit aussi STRADIOT (1549) et STRADIOTE . « Les Stradiotes, très bons soldats grecs de Venise » (Michelet).

● stradiot ou estradiot nom masculin (italien stradioto, du grec stratiôtês, soldat) Cavalier léger originaire de Grèce ou d'Albanie, employé dans les armées européennes comme éclaireur (XV^e-XVI^e s.).

⇒STRADIOT, subst. masc.

HIST. Soldat de cavalerie légère, originaire de Grèce ou d'Albanie, recruté surtout comme éclaireur dans les armées européennes du XV^e et du XVI^e s. Mille chevau-légers lombards et trois mille stradiots dalmates, Venise faisait résolûment obstacle au sultan (HUGO, Rhin, 1842, p. 433). C'était une troupe sauvage de mercenaires bulgares, les stradiots de jadis (LA VARENDE, Bric-à-brac, 1953, p. 22).

REM. Estradiot, subst. masc., var. Je me joins à vous, et je vous assure l'aide de cette bande d'éclaireurs et d'estradiots volontaires que vous voyez ici (SAND, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1857, p. 200). En appos. avec valeur d'adj. Son escorte particulière (...) se composait de deux carabins estradiots (...) et de deux coutilliers (SAND, Beaux MM. Bois-Doré, t. 2, 1857, p. 116).

Prononc.et Orth.:[]. ROB. 1985: estradiot, stradiot, stradiote; Lar. Lang. fr.: stradiot, estradiot. Étymol. et Hist. Ca 1500 (COMMYNES, Mém., L. VIII, chap. 7, éd. J. Calmette, p. 163). Empr. à l'ital. stradiotto « soldat à cheval au service de Venise et originaire de la Morée, de l'Albanie ou de la Dalmatie » (dep. 2^e moit. XV^e s., Canti carnascialeschi ds TOMM.-BELL.), lui-même empr., prob. avec infl. de strada « route, chemin », au gr. « soldat », dér. de « armée ». Voir FEW t. 12, p. 293a et KAHANE Byzanz, 139.

estradiot [ɛstʀadjo], stradiot [stʀadjo] ou stradiote [stʀadjɔt] n. m.

ÉTYM. XVI^e; ital. stradiotto, du grec stratiôtês « soldat ».

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♦ Hist. Soldat de cavalerie légère, originaire de Grèce ou d'Albanie. || Les estradiots figurèrent surtout comme éclaireurs dans les armées européennes des XV^e et XVI^e siècles.

0 Les Stradiotes, très bons soldats grecs de Venise, chevau-légers, armés de cimeterres orientaux, devaient pénétrer dans les files de la lourde gendarmerie française (à Fornoue), et, de côté, faucher, poignarder les chevaux.

Michelet, Hist. de France, t. IX, p. 172.

Encyclopédie Universelle. 2012.